Hello !
Aujourd’hui dans Un jour une occase voici venir La Paix éternelle de Joe Haldeman, paru chez Pocket dans la collection Rendez-vous ailleurs en 1999 !
Notez bien qu’il ne s’agit pas d’une suite à la Guerre éternelle et que l’intrigue ne se situe pas dans le même futur. Toutefois, le propos est tout proche. On y retrouve une superpuissance superarmée et superimpérialiste très occupée à botter les fesses de toutes les guérillas du cosmos. Haldeman, écrivain marqué par son expérience de soldat au Vietnam, continue dans ce brillant opus de souligner l’absurdité et les dangers des guerres coloniales. Pas pour rien qu’il a eu un prix Nébula et un Hugo. Et que Michel Pagel a eu un grand prix de l’imaginaire pour sa traduction !
À demain !
Salut !
Aujourd’hui dans Un jour une occase je vous propose de faire un concours de couverture horrible ! Je commence avec cet exemplaire de Bilbo le hobbit de J.R.R. Tolkien paru chez J’ai lu en 1973 sur laquelle ledit semi-homme porte du fromage en lieu et place de chaussures. D’ailleurs j’ai du mal à reconnaître les créatures qu’il affronte. Qui sont ces loup-garous aux nez de tapirs munis de gourdins ? Est-ce que mes connaissances du bestiaire de la terre du milieu seraient trop lacunaires ? Est-ce que le pantalon de Bilbo a été taillé dans une pastèque ? De grâce, éclairez-moi !
J’attends vos couvertures en commentaire Facebook. Tout ça dans la bienveillance hein, évitons une sh*tstorm s’il vous plaît.
À demain !
Et salut, ça faisait longtemps !
Votre libraire mythago a comme qui dirait été très occupé à hanter d’autres parages que Lavondyss.
Aujourd’hui ce n’est pas un menu mais un buffet.
Voici donc venir trois ouvrages de Greg Egan chez DLM. J’ai nommé:
Cocon dans sa version mini-poche !
Notre-Dame de Tchernobyl !
Eeeeeet Axiomatique (premier du nom) !
Il s’agit là de ses premières œuvres traduites juste après la Cité des permutants paru en Avril 1996 chez Robert Laffont.Greg Egan est justement surnommé pape de la hard-sf mais injustement estimé illisible par ceux qui ne sont pas adeptes du sous-genre. Il est dommage de croire que ses oeuvres relèvent uniquement du tissus de considérations techno-scientifique ardues, certaines de ses œuvres sont très accessibles et leur réussite dépend surtout des implications morales et existentielles qui sous tendent les récits.
Le Bélial' avec l'aide des 42 avait fait un boulot d'édition de dingue avec l'intégrale raisonnée de ses nouvelles en 3 volumes: Axiomatique / Radieux / Océanique. D'après ce que j'ai entendu, la réédition de La Cité des permutants est dans les tuyaux !
À plus dans le cosmus !
Et Salut !
Aujourd’hui dans Un jour une occase, je vous propose de partir en vacances avec les trois premières intégrales cycle de La Romance de Ténébreuse de Marion Zimmer Bradley chez Pocket SF.
La saga de Ténébreuse est un corpus important de romans et nouvelles, écrites de 1962 à 1999 relatant le naufrage d’un vaisseau spatial sur la planète inhospitalière du même nom et quel type de société naîtra de cette graine d’humanité perdue.
Le cycle se découpe en trois phases:
-La Colonisation, qui appartient purement à la science-fiction.
-Seuls sur Ténébreuse, offrant un cadre de fantasy médiévale.
-Et enfin L’Empire Terrien, qui mélange les deux genres lorsque les deux humanités se retrouvent confrontées, celle de l’ancienne terre, qui s’appuie abondamment sur de nouvelles technologies et les habitant·e·s de Ténébreuse qui cultivent une forme de magie télékinétique.
Le motif de colonie perdue rappelle le cycle de L’Ekumen d’Ursula Le Guin avec son humanité disséminée à travers le cosmos. La proximité devient assez drôle une fois que l’on sait que Marion Zimmer Bradley était très rétive à l’idée de lire La Main gauche de la nuit. C’est toutefois sur les instances de Anne McCaffrey qu’elle le fit et se déclara “ensorcelée” par le roman. C’est grâce à lui qu’elle put affiner la création des Chiery, race humanoïde au sexe indéterminé avec laquelle se métissent les colons de Ténébreuse. Comme quoi, il faut vraiment lire La Main gauche de la nuit et écouter ses amis.
Sauf quand ils insistent pour une dernière bière.
Bon week-end !
Bonjour !
Dans Un jour une occase, aujourd’hui, je vais vous parler de Apprendre si par bonheur de Becky Chambers, publié en 2020 chez l’Atalante dans la collection La Dentelle du cygne.
Ce texte court relate les visites d’une équipe de scientifiques d'exoplanètes en exoplanètes. Fait rare et intéressant, ce sera aux membres de cette équipe d’adapter leurs corps aux conditions physiques de ces nouveaux mondes avec le souci permanent d’altérer le moins possible l’environnement qui les accueille. Cette novella questionne avec douceur notre rapport au vivant. Comme d’habitude dans les écrits de Becky Chambers le récit est inclusif, positif, totalement bienveillant quoi. Emporter ses écrits en vacances c’est s’assurer de demeurer serein et joyeux quelques jours de plus après le retour.
À demain !
Salut !
Aujourd’hui dans Un jour une occase, voici venir le second et dernier recueil de Ted Chiang: Expiration. Paru cette année en Folio SF.
Si vous avez un peu plus de place dans la valise que prévu j’ai également en stock La Tour de Babylone, dans sa version Lunes d’encre !
Avec un rythme de 18 nouvelles et novellas en 30 ans de carrière, l’ami Ted ne pond pas autre chose que de l’or en barre. Je recommande la méthode de lecture suivante: lire une nouvelle au bord de l’eau, scruter l’onde pendant dix heures en se demandant quel est le sens de la vie, vous apercevoir que tout le monde est parti, rentrer en courant en espérant qu’il reste de la salade de tomate.
Bon gré mal gré le type a amassé 4 Nebula, 4 Hugo, 4 Locus et un BFSA.
Comme quoi:
Rien ne sert de courir.
À demain, tout doucement.
Bonjour bonjour !
Aujourd’hui dans Un jour une occase, je vais vous parler des anthologies Aventures lointaines parues chez Denoël en Présence du futur en 1999 puis 2000 pour le second numéro.
Encore une collection éphémère ! Pourtant il y avait du bon. Dans le premier tome: Paul J. Mcauley, Stephen Baxter, Michael Swanwick et Michael Rheyss. Et dans le second numéro -roulement de tambour beaucoup trop enthousiaste- Stephen Baxter, Robert Holdstock+Garry Kilworth et Sylvie Denis !
J’ai déjà dit quelque part que j’étais monomaniaque alors je vais le prouver un peu plus: dans le deuxième tome figure L’Arbre aux épines (Ragthorn en VO) co-écrite par Robert Holdstock et Garry Kilworth. Il s’agit d’une novella dans laquelle on suit un archéologue sur les traces d’un arbre légendaire dont on trouve des traces dans l’épopée de Gilgamesh, la Bible ou encore dans les oeuvres de William Shakespeare et qui pourrait conférer l’immortalité. On retrouve ici la thématique importante du motif répété au travers des siècles de récits présente dans la Forêt des mythagos. Cette novella concentre beaucoup de qualité de ladite saga, c’est une course haletante au bout de laquelle on se demande, un peu essouflé·e·s, “bon dieu mais qu’est-ce qui est vrai dans un mythe ?”.
À demain !
Hello !
Aujourd’hui dans Un jour une occase on va aller se promener dans la Nouvelle Crobuzon direction Perdido street station de China Miéville ! Paru initialement chez Fleuve Noir dans la collection Rendez-vous Ailleurs en 2003 puis en Pocket SF en 2006. Traduit par Nathalie Mège et illustré par Marc Simonetti, rien que ça ! Les deux tomes sont disponibles en poche et en grand format, y’en a pour tous les goûts !
Perdido street station nous emmène dans la ville de Nouvelle Crobuzon, un écho d’une Londres victorienne mais façon New weird. Vous voulez de l’étrange ? Bienvenu·e·s en ville ! Ici l’on côtoie outre les humains tels que vous et moi - normalement, enfin, vous pourriez être une loutre - des humanoïdes aviaires tels que les Garudas ou bien les Khépris, dotés d’une tête de scarabée. China Mieville est un pilier du New Weird, dans ses romans l’étrange intègre la norme de manière à faire ressortir tout ce que la norme a d’étrange. Les détails immersifs et sensoriels fourmillent, ils nous happent dans ses univers et font de nous les habitants éphémères de villes qui nous rappellent que l’environnement urbain, qu’il soit imaginaire ou non, est un pur concentré d’étrangeté.
À demain !
Salut !
Aujourd’hui dans Un jour une occase voici: La Magnificence des oiseaux, premier tome des aventures de Maître Li et Boeuf Numéro dix de Barry Hughart paru initialement chez Denoël Lune d’Encre (Disponible en grand format ICI) en 2000 puis chez Folio SF en 2013. Et traduit par Patrick Marcel, attention !
Dans cette saga Barry Hughart s’est emparé du roman d’aventure chinois comme Pratchett le fît avec la Fantasy, c’est à dire en produisant un pastiche effronté et tordant. Le roman multiplie les références irrévérencieuses aux grands classiques tels que Au bord de l’eau de Shi Nai-an ou les Chroniques de l’étrange de Pu Songling . Ce n’est pas pour rien qu’il a reçu le World fantasy award en 1985.
Percepteurs véreux et ducs tyranniques, prenez garde, la justice du peuple vous guette !
Les vacances approchant je vais tâcher de mettre en avant des livres valise friendly. N’hésitez pas à rechercher votre collection de poche favorite et à cocher la case pour afficher les exemplaires en stock !
À demain !
Bonjour !
Aujourd’hui dans Un jour une occase voici venir: Le Maître du haut château et Dr. Bloodmoney, de Philip K. Dick paru en 1970 dans la collection Club du livre d’anticipation chez Opta. Le rhodoïd est encore là, bien qu’un tout petit peu amoché.
Le livre est tellement culte que je me passerai d’en faire le pitch, sachez toutefois qu’il avait reçu un compliment notable d’Ursula Le Guin. Cette dernière trouvait en effet que Tagomi était probablement le personnage le mieux réalisé et le plus profond de toute la science-fiction. En 1962.
La décongélation de Martin Silenus dans Hyperion n’arrivera qu’en 1989. Elle a certainement révisé son jugement après ça. Obligé.
À demain !