La Vénus de mort
Le Mistral cherche à me parler. Non, ce n'est pas lui. Son sifflement est une respiration haletante qui m'apporte un appel. Et soudain, je comprends. La Vénus. La statue. Elle vit. Le marbre rosé a des reflets de peau. Elle m'attend. Je me précipite. Les tempes battantes. La tête en feu. Je l'enlace. Elle frémit. Ses reins se cambrent. Et je bascule avec elle, soudé à elle, dans un vertige traversé d'éclairs qui se rejoignent dans une explosion de fin du monde.
Caractéristiques
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Angoisse
n° 218