L'Auberge de banlieue / L'Enveloppe bleue
EAN : 9782730401593
ISBN : 978-2-7304-0159-3
« Histoire troussée rondement, cette Auberge, aventure racontée à 170 à l'heure. On n'a vraiment pas le temps de souffler — et encore moins celui de se lever pour aller boire un verre. (...) c'est comme sur un toboggan, on a à peine le cul en haut qu'on est déjà en bas, le haut étant ici la page 1 et le bas la page portant le mot Fin. L'Auberge, c'est un vrai téléfilm... Le thème : un homme important a disparu ; deux types le recherchent : un journaleux et son pote, chirurgien adepte du litron qui rappelle le Pierre Brasseur des années 50. Pas de bla-bla inutile. Dès la page 2, voilà nos deux gars lancés dans leur aventure. Ça ne lambine pas... Je ne vais pas vous raconter l'histoire, mais disons qu'on assiste à une quête mouvementée, rapide comme dans un bon film genre thriller. Entrez illico dans l'Auberge en question. Restez pas devant la porte, y'a des courants d'air. C'est nettement plus plaisant à l'intérieur.« Pierre Siniac (Préface).
Et comme L'écharpe bleue est de la même veine du grand Malet, on peut — on doit — s'attendre à des moments de suspense et de délire tels que votre plaisir en redemandera.
Léo Malet est né le 7 mars 1909 à Montpellier. Il fut élevé par son grand-père maternel qui était tonnelier. A onze ans et demi il passe son certificat d'études et commence à travailler dans une banque. A quatorze ans, passionné de lectures, il découvre les anarchistes. Voulant être chansonnier, il monte à Paris et fait ses débuts en 1925 à La vache enragée. Et de la « vache enragée » Léo Malet va en bouffer pendant longtemps. Il sera tour à tour manœuvre, installateur de chauffage central, nègre d'un maître-chanteur analphabète, gérant d'une boutique de modes, figurant de cinéma, crieur de journaux et emballeur chez Hachette. En 1931, il découvre les Surréalistes dont il sera un actif compagnon de route. Des oeuvres aussi violentes et déchirantes que Ne pas voir plus loin que le bout de son sexe, J'Arbre comme cadavre ou Hurle à la vie (1936, 37, 39) prouvent, si besoin est, que Léo Malet est aussi l'un de nos plus grands poètes français contemporains. En 1941, Léo Malet revient de guerre et sa situation n'est guère brillante. C'est à cette époque que, grâce à Louis Chavance, il commence à publier des romans policiers d'abord sous pseudonyme. On lui doit quelques-uns des chefs-d'œuvre du roman noir (Trilogie noire) et du roman policier, en particulier la série des Nouveaux Mystères de Paris où s'épanouit Nestor Burma, le célèbre détective de choc qui l'a rendu également célèbre, en tout plus de trente-cinq romans aujourd'hui pratiquement tous réédités par Marabout, Fleuve Noir, Clancier-Guénaud, La Butte-aux-Cailles, etc. Léo Malet, au cours de sa longue carrière, ne s'est vu couronner que par deux prix : le Grand Prix de Littérature Policière et le Prix de l'Humour Noir/Xavier Forneret. L'un plus l'autre donnent, en tout cas, une excellente définition de son œuvre.
Caractéristiques
- Date de parution
- Prix éditeur
- Éditeur
- Collection
- EAN
- Nombre de pages
- 01/08/1982
- 3,20 €
-
Le Miroir obscur
n° 46
- 9782730401593
- 184 pages