Le Péril vient de la mer
Tout commença pourtant au plus haut des cieux, et par l'apparition d'essaims de globes de feu... Etoiles filantes ? Météores ? Alors pouquoi descendaient-ils vers la Terre avec une lenteur si étrange, si délibérée ? Pourquoi plongeaient-ils tous en haute mer et par eau si profonde ? Qu'est-ce qui expédiait par le fond les navires et les bathysphères envoyés en reconnaissance, puis toutes sortes de bateaux en nombre alarmant ? Vinrent ensuite, sur les îles et les côtes du monde, les rafles d'hommes par les « tanks de mer » dardant leurs tentacules extensibles. Ainsi l'homme apprit-il qu'il avait à la fin trouvé un adversaire à sa taille. Lui qui ne se connaissait plus d'ennemi « valable » que lui-même, lui qui aimait gaspiller en échanges fratricides de calamités fabriquées, les forces qu'il aurait pu mobiliser contre la seule Nature, pourrait-il se défendre contre la seule Nature, pourrait-il se défendre contre ces conquérants auxquels, sur notre globe, nos mers mêmes servaient de « cinquième colonne » ? L'homme ne devait, somme toute, sa suprématie qu'à ses défauts autant qu'à ses qualités, à sa combativité autant qu'à son génie. Eh bien, l'heure était venue pour lui de le prouver une fois de plus. Quelle que pût être l'issue de cette lutte pour la survie de l'espèce !
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Le Rayon fantastique
n° 56
- 200 g