Le Consul honoraire
Même s'il a fourni les indications demandées sur la visite de l'ambassadeur des États-Unis dans la petite ville d'Argentine où il est établi, le docteur Plarr n'a pas pris au sérieux Léon Rivas quand il lui a expliqué son projet d'enlever le diplomate américain pour l'échanger contre des prisonniers politiques de leur pays.
Est-ce parce que Léon est un camarade d'enfance et qu'il le 'voit toujours tel qu'autrefois ? Léon et ses guérilleros semblent à ses yeux de sceptique, qui ne croit ni à Dieu ni à diable ni à la politique, des amateurs jouant la comédie. Amateurs peut-être, mais l'affaire menace tout de même de tourner à la tragédie, les guérilleros s'obstinant à garder leur otage.
Par contre, le colonel Perez, chef de la police, tient à régler la question au mieux de sa gloire personnelle et son savoir-faire est, avec l'entêtement ou l'indifférence des autres, un des éléments de cette partie de gendarmes et de voleurs dont une vie d'homme est l'enjeu - Graham Greene la raconte avec un humour et un ton qui font du Consul honoraire un de ses livres les plus profonds, les plus humains. (livre de poche)
Caractéristiques
- Date de parution
- Prix éditeur
- Éditeur
- Collection
- Poids
- 01/09/1973
- 7,93 €
- 281 g