Proxima n° 1
Nous l'avons voulu riche, ce N° 1, si riche, en fait, que nous n'avons pu y mettre tout ce que nous avions préparé pour vous. Et dans le choix que nous avons dû réaliser, nous avons décidé de garder ce qui est le plus grand attrait d'une revue : les textes. Sept textes de toutes les couleurs du spectre, sept textes qui sont la définition même de Proxima : une S.F. bien écrite, et qui fait la part belle, dans ce numéro, au délassement, au sens du merveilleux tel qu'on pouvait le trouver dans le défunt Galaxie, ce qui n'empêche pas les questions sérieuses sur l'existence, l'amour, la mort, l'avenir, d'être posées par sept écrivains que nous espérons revoir au sommaire. Nous l'avons voulu sérieux, ce N° 1, tellement plein d'informations que deux Pause B et trois Panoramiques s'y trouvent rassemblés, et ce ne pouvait être, bien sûr, qu'au détriment de l'actualité, dont nous avons d'ailleurs déjà dit qu'elle ne nous semblait pas primordiale. La critique peut donc paraître avoir souffert de notre choix, mais est-ce bien vrai ? Disons que nous n'avons pas rangé dans la catégorie « Instantanés » ce qui aurait pu y figurer dans le cas d'un ensemble moins vaste : neuf instantanés, en fait, sont intégrés dans la rubrique Grand Angle, et un autre dans le Panoramique sur Philip K. Dick. Alors, nous espérons que vous serez satisfaits de notre option, et que vous trouverez dans Proxima N° 1 ce que nous avons voulu y mettre : une merveilleuse photographie de la Science-Fiction.