Le Visage Vert n° 9
EAN : 9782844120687
ISBN : 978-2-84412-068-7
La forêt, l'obscurité, la poursuite par des êtres peut-être surnaturels engendrent un climat d'angoisse cher à nombre d'auteurs de la littérature fantastique. D'aucuns se sont nourris du mythe du Chasseur Sauvage, tel l'auteur anglais Sarban dans son célèbre Son du cor qu'analyse Michel Meurger. Cet essai est précédé d'une nouvelle fantastique inédite de Sarban, « Une Auberge ». Ce paysage nocturne et inquiétant revient dans l'insolite « Zum Wîldbad », d'Edward Heron-Allen, où les kobolds côtoient crapauds, ogres et scientifiques déboussolés dans une ironique bacchanale. D'autres paysages britanniques hantent ce numéro 9 du Visage Vert : les chutes de la rivière Wharfe, déjà chantées par les poètes romantiques, fournissent à l'Américaine Gertrude Atherton l'arrière-plan de « L'Enjambée », une curieuse nouvelle de dédoublement ; et Anne-Sylvie Salzman situe son « Meannanaich » sur les rivages des Hébrides. Dernière escale en pays anglo-saxon avec le mélancolique « Jardinier du crépuscule », de Georgia Wood Pangborn, sur le thème lancinant de l'enfant hanté. Comme Le Visage Vert ne cesse de le démontrer, le fantastique n'est pas confiné aux contrées du Nord. Le frénétique « Concert », du Français Paul de Marbel, doit autant au « Violoniste du diable », Paganini, qu'à Hoffmann ; et l'Italien Galandra conte (et illustre) avec talent une double apparition de fantôme. À cette occasion, François Bouchard présente pour la première fois au public français cet auteur fin de siècle.
Caractéristiques
- Date de parution
- Prix éditeur
- Éditeur
- Collection
- Cycle
- EAN
- Nombre de pages
- Poids
- 18/10/2000
- 14,00 €
- 9782844120687
- 160 pages
- 234 g