Lights, caméra, révolution

Un roman dans l'univers de COPS par Charlotte Bousquet.

La nuit a étendu son voile doucereux, apaisant les lumières de Los Angeles. Les anges sont partis depuis bien longtemps. Il ne reste plus que le vide des nuits funestes, des nuits chaudes pour les corps, mais infiniment froides dans les coeurs.

Domingo n'est qu'un simple cops, mais l'un des meilleurs. Il ne parle pas beaucoup, mais comprend vite, et ses grands yeux autrefois pleins de rêves, ont depuis longtemps été exposés à la haine, à la chair et au sang, et ils n'espèrent plus rien de ce qu'ils voient.

En se mettant sur les traces du Dressmaker, un tueur liquidant ses victimes de manière totalement irrationnelle, il ne pensait pas trouver sur sa route une équipière de circonstance. On lui avait collé dans les pattes une fille. Lavinia Farley, la meilleure spécialiste des dingues et autres tueurs écumant la Californie, mais aussi une sacrée cinglée.

Lui le chicano silencieux et secret qui ne rêvait que d'une chose, retrouver son amour perdu, tué par les Bloody Threadz, des chinois d'une triade en guerre avec les latinos du quartier d'Olvera. Et on lui collait une cinglée dans les pattes...

Les puristes auront vite repéré que le titre de ce roman n'est rien d'autre que le détournement en règle du titre d'une chanson de Suicidal Tendancies. Tout rapport avec les lyrics serait purement fortuit...

Lights, camera, revolution est un roman de 224 pages dont l'action se situe dans l'univers de COPS. Charlotte Bousquet en est l'auteur, et elle a été secondé par Benoît Attinost