Salut !
Petit passage éclair pour vous annoncer l’arrivée de neuf en provenance des mes chers voisins sylvestres du Bélial’ !
Au programme:
Noon de L.L. Kloetzer (un L par paire de mains).
Un roman de fantasy chez le Bélial’ ! Une fois n’est pas coutume… Sauf que si. Noon est le début d’une série de courts romans de fantasy ayant pour arrière plan le Nehwon de Fritz Leiber. L.L. Kloetzer rendent ainsi hommage au maître de la sword and sorcery, non sans s’émanciper tant dans le style que dans la structure narrative. Le tout est abondamment illustré par le grand (il est vraiment grand hein) Nicolas Fructus, sans que cela freine aucunement l’imagination. Assurez-vous de n’avoir rien sur le feu lorsque vous l’ouvrez. Sauf si c’est un ragoût.
Ymir de Rich Larson, le cyberbiobackpackerpunk.
Premier roman de l’écrivain globetrotter (il a vécu partout, il vit partout, on me fera pas dire qu’il est canadien) traduit en français, Ymir condense les thématiques des nouvelles que l’on avait pu lire dans La Fabrique des lendemains. Au menu donc du biocyberpunk (j’ai pas fini d’écrire punk). Ça se modde, ça s’interface, ça se numérise, on a le tournis. A l’image du personnage principal, bien appliqué à s’autodétruire: le roman débute sur une double gueule de bois carabinée. Si le récit se présente sous la forme d’une chasse au monstre, il révèle dans son exosquelette une profondeur d’idée et une sensibilité rare. De la SF grandiose, à hauteur de… Punk.
Un an dans la ville Rue de Paul Di Filippo, le mec qu’il paraît qu’il est dur à traduire.
Vous voulez découvrir ce que c’est la Weird fiction? Ce dans une langue inventive et riche ? Hmm ? Alors viendez suivre Diego Pratchen, écrivain de cosmofiction (vous voyez le parallèle ?) dans son quotidien qui ne ressemble presque pas du tout au nôtre. Pour moi la grande weird c’est ça: on vous prend par la colback et on vous cale sur un fil séparant parfaitement la norme de l’étrange. Saupoudrez d'une bonne dose de métafiction, et vous avez notre novella. [Pour de la pure weird c'est par ICI]
Le Serpent & Le Voleur de Claire North, aka Catherine Webb. Deux points slash slash.
La maison des jeux est une singularité se trouvant à la confluence des époques et des pays. On y mise des bouts de soi, plus ou moins important, pour des enjeux plus ou moins cosmiques. Les règles du jeu sont simples:
La joueuse ou le joueur disposent d’une main de cartes. Ces cartes, ces pions, sont des gens qui doivent être utilisés pour comploter, corrompre et parvenir au but énoncé par la maison des jeux. On a ici des récit dont la narration fait preuve d’une inventivité folle et nous permet de nous incarner dans une myriade de personnages d’origines et d’époques différentes. Ce sans jamais perdre le… North. A dévorer !
Sinon, je vais bientôt procéder à la mise en ligne des premières éditions de Robert Holdstock, restez branchés mais n’oubliez pas de couper votre wifi !